L’ancien premier ministre Nourredine Bedoui a été placé ce 26 septembre sous contrôle judiciaire par le tribunal de Sidi M’hamed.
Cette décision, rapporte plusieurs médias et assortie d’une interdiction de sortie du territoire et un retrait du passeport pour celui qui a été également ministre de l’intérieur sous feu Abdelaziz Bouteflika.
Les faits reprochés à Noureddine Bedoui remontent à l’époque où il occupait le poste de wali à Constantine bien avant qu’il ne soit nommé ministre de la formation professionnelle, puis ministre de l’intérieur et enfin dernier premier ministre de l’ère de l’ancien chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika.
Noureddine Bedoui, entendu plusieurs fois par la brigade économique et financière de la police de Constantine et placé sous ISTN depuis son départ du gouvernement en décembre 2019.
L’ancien premier ministre , rapporte le quotidien El Watan, a été interrogé sur des dossiers de corruption, de dilapidation du foncier industriel en octroyant, notamment, des terrains à des sociétés appartenant à Ali Haddad, aux frères Kouninef et à Mahieddine Tahkout, de violation de la réglementation des marchés publics et d’abus de pouvoir et de fonction, du temps où il exerçait comme wali de Constantine.
L’ancien Premier ministre, Nourredine Bedoui, aurait été entendu aussi, selon le Soir d’Algérie, dans le cadre de l’affaire Tahar Khaoua, ex-ministre chargé des relations avec le Parlement, en prison depuis juin dernier, pour des raisons non encore rendues publiques.