Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a critiqué le retard accusé dans l’octroi de la qualité de membre permanent à l’Afrique au Conseil de sécurité, soulignant que « les institutions doivent refléter le monde d’aujourd’hui et non celui d’il y a 80 ans ».
« Comment pouvons-nous accepter que l’Afrique n’ait toujours pas un seul membre permanent au Conseil de sécurité ? », s’est demandé Guterres dans un message posté samedi soir sur la plateforme X.
Il a ajouté que « les institutions doivent refléter le monde d’aujourd’hui, et non celui d’il y a 80 ans. Le Sommet du futur de septembre sera l’occasion d’envisager des réformes de la gouvernance mondiale et de rétablir la confiance ».
Le continent africain plaide depuis toujours pour obtenir la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité. L’Algérie, qui siège depuis le début de l’année en cours en tant que membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité, s’est engagée à faire de cette revendication l’une de ses priorités durant son mandat de deux ans.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebbounne, a, maintes fois, réaffirmé l’engagement de l’Algérie à « œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes et réparer l’injustice historique qu’il a subie ».
Elle œuvrera aussi à activer la demande d’augmentation du nombre de sièges non-permanents des pays du continent au sein de l’organe onusien, en le portant de 3 à 5, conformément aux recommandations du « Consensus d’Ezulwini » et de la « Déclaration de Syrte ».
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