Oran: Said Boudour sous contrôle judiciaire, des manifestants en détention provisoire

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Oran: Said Boudour sous contrôle judiciaire, des manifestants en détention provisoire
Oran: Said Boudour sous contrôle judiciaire, des manifestants en détention provisoire
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Le journaliste Saïd Boudour a été placé sous contrôle judiciaire. Le militant Kaddour Chouicha et la journaliste Jamila Loukil ont été placés en liberté provisoire par le tribunal d’Oran avec plusieurs autres manifestants parmi les 12 personnes qui ont été présentés jeudi devant le Procureur puis le juge d’instruction. Ils ont accusés de « complot contre la sécurité l’état » et « adhésion à une organisation destructive » entre autres.

Trois manifestants, interpellés depuis le 114e vendredi du Hirak, ont été placés en détention provisoire, selon le Comité national de libération des détenus (CNLD). Il s’agit de Yasser Rouibah, Tahar Boutache et Mustapha Guira.

Parmi les 12 personnes présentés devant le juge d’instruction, figurent le journaliste Saïd Boudour, placé sous contrôle judiciaire, tout comme Karim Ilyes. Quant à Noureddine Bendella, Imad Eddine Bellalem, Djahed Zakaria, Ibrahim Yahiaoui, Mohamed Khelifi, le militant Kaddour Chouicha et son épouse Jamila Loukil, journaliste du quotidien Liberté, ils ont été remis en liberté provisoire.

10 de ces 12 personnes étaient en garde à vue depuis le 23, 25 et 27 avril. Saïd Boudour, Yasser Rouibah ainsi que Karim Ilyas ont été placés en garde depuis vendredi 23 avril 2021. L’étudiant universitaire Noureddine Bendella et Imad Eddine Bellalem ont été arrêtés mardi, avant la perquisition de leurs domiciles. Tahar Boutache a été arrêté le dimanche 25 avril à Constantine avant d’être transféré à Oran, tout comme Djahed Zakaria, arrêté à Mostaganem puis transféré à la même ville.

Le journaliste Saïd Bouddour a été placé vendredi dernier en garde à vue, renouvelée à deux reprises. Des membres de sa défense ont dénoncé « un mépris de leurs droits », affirmant que le journaliste garde encore « des marques de coups reçus ».

Les manifestants accusés de « complot contre la sécurité de l’Etat »

Les deux autres, à savoir le militant Kaddour Chouicha et son épouse Jamila Loukil, se sont présentés au tribunal libres, après avoir été interpellés puis relâchés la veille.

Les 12 manifestants, outre 3 qui sont en fuite, sont accusés de « complot contre la sécurité de l’État ayant pour objectif incitation des citoyens contre l’autorité de l’État » et « atteinte à l’unité du territoire national ». Ils sont également accusés d »‘adhésion à une organisation destructive activant à l’intérieur et à l’extérieur du pays », « publications au public d’information pouvant porter atteinte à l’intérêt national ».

La ville d’Oran est le théâtre depuis plusieurs semaines d’une répression accrue des manifestations. Lors du 114e vendredi,  des personnes ont été violemment réprimées. Tandis que des manifestants ont été relâchés dans la soirée, d’autres ont été maintenus en garde à vue pour être présentées devant le Procureur.

La manifestation lors de ce 114e vendredi s’est déroulé dans une ambiance très tendue. Les manifestants ont ainsi été encerclés à la Place d’Armes.

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