Le groupe mythique Raina Rai a lancé, jeudi 24 juin au soir, le 21 ème Festival européen en Algérie.
Raina Raï a marqué son retour sur scène à Alger après plus plus de deux ans d’absence avec un concert riche en couleurs et en sonorités, à la faveur de la soirée d’ouverture du 21ème Festival européen, jeudi soir au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi à Alger (TNA).
Le public nombreux, dans la limite des places imposée par le protocole sanitaire relatif à la lutte contre la Covid 19, a beaucoup apprécié la prestation du guitariste de légende Lotfi Attar et sa troupe dont Mohammed Guebbache au chant et Mimoun Belkheir aux percussions.
Un groupe qui traverse les âges
Avec beaucoup de générosité, les musiciens ont offert au jeune public des chansons qui ont marqué l’histoire musicale de l’Algérie de ces dernières années comme « Masralna », « Hakda », « Goulou Mama », « Zabana », « Zaama », et, bien entendu, « Ya Zina », qui a mis le feu aux poudres. Ce tube, sorti en 1983, n’a pas pris une seule ride.
Raina Rai a repris, à sa manière, deux titres de Charles Aznavour, une chanson de Jimy Hendrix et de The Rolling Stones. Groupe né au début des années 1980, Raina Rai traverse les âges, les époques et les sonorités.
« Le message est bien passé »
« Je suis content de jouer à Alger. Alger me manque. Ici, le public est connaisseur, les gens ont l’oreille fine. J’étais ravi de voir le public de tous âges venir aux spectacles. Cela veut dire que le message est bien passé entre les générations. Après plus de quarante ans, Raina Rai est toujours là, avec le public », a déclaré Lotfi Attar, leader du groupe Raïna Rai, lors d’une conférence de presse, après le spectacle à l’espace M’Hamed Benguettaf au TNA.
Tous les concerts du festival sont suivis de rencontres avec la presse dans le même espace.
Lotfi Attar a rappelé brièvement le parcours artistique de Raina Rai, troupe créée à Paris, qui s’est imposée sur la scène musicale autant algérienne que Maghrébine avec un mélange intelligent et recherché entre le rai, le diwane et le rock. « Un groupe qui a marqué sur le granite son histoire. Raina rai est une révolution culturelle, un vrai mouvement musical », a appuyé Lotfi Attar.
« De la parole jaillit la lumière »
En ouverture, le conteur et musicien Fayçal Belattar, accompagné sur scène de Linda Ludmila Slaim, a présenté un extrait d’un spectacle intitulé « De la parole jaillit la lumière », marqué par un « mariage » entre le Qanoun et la Kora, la cithare orientale et l’instrument ouest africain. Les notes musicales soutenaient parfaitement les poèmes .
Le 21ème Festival européen, qui se déroule jusqu’au 2 juillet 2021, a été ouvert par une brève allocution du chef de la Délégation européenne en Algérie, John O’Rourke, en présence de plusieurs ambassadeurs d’Etats membres de l’Union européenne (UE) et hors UE.
« Une terre d’échanges »
« L’Union européenne est une terre d’échanges et de brassage. Les vingt éditions du Festival européen, désormais ancré dans le paysage culturel algérien, en témoignent. Deux décennies de vitrine sur la culture européenne, avec autant de belles occasions d’interaction entre artistes européens et algériens », a-t-il déclaré qualifiant le festival de « rendez vous culturel passionnant et fédérateur ».
« Le festival européen revient sous un nouveau format, avec une nouvelle date et un nouveau lieu. Nous avons fait appel à des artistes algériens qui nous feront goûter leurs musiques dans toute leur richesse et diversité tout en faisant un clin d’œil à la culture musicale européenne. Oui, cette année l’Algérie chante l’Europe, c’est un grand honneur pour nous et une merveilleuse preuve d’amitié entre nous », a-t-il poursuivi.
Le festival se poursuit ce week-end avec des concerts d’Ahelil de Baba de Timimoun (chants savants), de Lamia Aït Amara (andalous), de l’Orchestre symphonique algérien et d’un Quatuor autrichien.
Les concerts débutent à 19 h. La vente des billets se fait au niveau du TNA de 10 h à 16 h, chaque jour. Aucune vente de billets ne se fait avant les concerts.
Du public dans la salle du TNA , alors que la JSK fut refusée pour sa demande de 5000 places dans un stade qui peut contenir 80 000 . Le festival européen passe en priorité devant une équipe qui défend les couleurs du pays . C’est une demi finale , ce n’est pas rien , la finale est en jeu. Mais les pouvoirs publics savent mieux brosser les bottes des étrangers et faire la sourde oreille a une équipe Algérienne. Pourtant la CAF à autorisé la présence de 10 0000 spectateurs et ces spectateurs seront le douzième homme pour aller en finale.
De toute évidence , habituée à ce genre de mépris , la JSK saura relever le défis pour sauver l’honneur , l’honneur de qui ? De ce fanion que les joueurs portent sur leur poitrine.
Ajouter à ce refus , le blocage du stade de Tizi Ouzou depuis des années alors qu’a Oran , on se permet de faire un méchoui ( barbecue ) dans un stade … fini et non réceptionné.