Les forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD) ont dénoncé, mercredi dans un communiqué le “lourd et inique verdict” de la Cour d’appel d’Alger condamnant le journaliste Khaled Drareni. Ils soulignent que la répression est généralisée et que plus deux cents activistes du mouvement populaire “ sont détenus, condamnés et incarcérés arbitrairement.”
“La persistance de ces arrestations arbitraires et des lourdes condamnations d’activistes et de journalistes, qui visent à l’étouffement de toute voix discordante, restent ainsi les seules réponses du pouvoir aux exigences du peuple” note le PAD.
Ils dénoncent un “encadrement policier” et une répression “aux conséquences déroutantes pour ceux-là même qui cherchent à restaurer le système autoritaire” et “l’immobilisme face à la dégradation de la situation socio-économique et à la paupérisation galopante”, lesquels “disqualifient” le pouvoir dans la gestion politique du pays.
Pour les Forces du PAD, le pouvoir par cette “escalade de la répression” qui vise à “faire régner la terreur” a pour objectif de s’assurer le “contrôle du référendum constitutionnel dont l’issue s’annonce désastreuse pour son image, malgré la campagne de propagande univoque orchestrée à travers des médias tombés aux mains de la police politique.
“L’Algérie nouvelle qu’inspire le “hirak béni” se transforme au final en une Algérie de fermeture politique et de répression” indique le communiqué en soulignant que “rien ne peut justifier la condamnation à une peine de prison ferme d’un journaliste pour ses activités professionnelles.”
Les forces du Pad expriment “leur solidarité indéfectible et agissante avec le journaliste Khaled Drareni et exigent sa libération inconditionnelle, tout comme elles exigent la libération des nombreux autres détenus politiques et d’opinion.”