« Aucun algérien ne figure parmi les victimes des explosions survenues mardi à Beyrouth (Liban) », a annoncé le ministère des Affaires étrangères.
Le Porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a indiqué, dans ce cadre, que « selon les informations en notre possession à cette heure (mardi soir), aucun ressortissant algérien ne figure parmi les victimes des explosions survenues le 4 août au port de Beyrouth », faisant état d’un ressortissant algérien légèrement blessé.
Et d’ajouter « nous avons des informations, non encore confirmées à notre ambassade à Beyrouth par les services sanitaires libanais, concernant un autre ressortissant algérien qui se trouverait dans un des hôpitaux de Beyrouth ».
Les contacts se poursuivent entre les services de l’ambassade et les autorités libanaises pour vérifier cette information et s’enquérir de l’impact de l’explosion sur les membres de notre communauté au Liban, a indiqué le Porte-parole du MAE.
Il a souligné, par là même, que les services de notre ambassade à Beyrouth sont intervenus pour prêter assistance à deux ressortissants algériens dont les domiciles ont subis des dégâts matériels suite à cette explosion.
« Mobilisée, notre ambassade est en contact permanent avec les membres de notre communauté pour toute demande d’aide en cette conjoncture difficile qui vit le Liban frère », a conclu le même responsable.
La capitale libanaise a été secouée mardi à 18 heures locales par une forte déflagration au port de la ville. Un premier incendie, dont l’explosion a également été entendue, a gagné un entrepôt où étaient stockés des produits chimiques, tels que du nitrate de sodium ou de l’amoniac. Une seconde déflagration, très puissante, a eu lieu, provoquant un champignon d’eau et de nuages.
Les vitres de nombreux immeubles et magasins dans des quartiers adjacents ont volé en éclats. D’épais nuages de fumée orange s’élèvent au dessus de la capitale. Les médias locaux ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certains couverts de sang. D’autres images démontrent le chaos qui régnait dans les quartiers adjacents au port de la capitale libanaise.
Les derniers bilans, toujours provisoires, faisaient état mercredi matin de plus de 100 morts et près de 4.000 blessés. Le Premier ministre Hassane Diab a déclaré que 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, un produit chimique utilisé pour fabriquer des engrais, étaient stockées dans le port depuis six ans sans mesures particulières de sécurité, une situation qu’il a jugée « inacceptable ».