Les cours du pétrole s’envolaient ce 22 février, embrasés par la décision du président russe de reconnaître l’indépendance des territoires séparatistes ukrainiens, le prix du Brent frôlant la barre symbolique des 100 dollars le baril.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait vers midi 3,77% à 98,97 dollars, après avoir atteint 99,50 dollars le baril quelques minutes plus tôt.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, grimpait de 4,86% à 95,50 dollars. Les deux références de l’or noir enregistraient ainsi de nouveaux records depuis 7 ans.
Le président russe Vladimir Poutine a choisi de défier les Occidentaux, en ordonnant à ses troupes d’entrer dans les territoires séparatistes de l’Est de l’Ukraine, provoquant dans la nuit de lundi à mardi une réunion d’urgence du conseil de sécurité pour tenter d’éviter une guerre avec Kiev.
Selon les analystes, l’intensification de la crise entre la Russie et l’Ukraine a suscité des inquiétudes quant aux perturbations de l’approvisionnement qui en découleraient, car les sanctions risquent de paralyser la Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole et premier exportateur mondial de gaz naturel.
L’Ukraine a appelé mardi l’Occident à prendre des « sanctions sévères » contre la Russie qui a reconnu la veille l’indépendance de deux régions séparatistes prorusses dans l’Est de ce pays. Le chef de la diplomatie de l’Union Européenne Josep Borrell a annoncé que l’UE décidera de premières sanctions contre Moscou mardi.
Outre les tensions géopolitiques soutiennent la tendance haussière, les fondamentaux d’une demande forte post pandémie continuent de soutenir la hausse des cours, soulignent les analystes, estimant que les prix du gaz naturel européen sont également susceptibles d’augmenter davantage, la Russie étant le premier exportateur mondial de gaz naturel.
Le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais se négociait à 76,47 euros le mégawattheure (MWh), gagnant plus de 5,56%.
En fait , même si le prix du baril du Brent frôle les 100 $ , que serait ainsi les recettes de l’Algérie avec une exportation de l’ordre de 500 000 barils / jour ? Nous savons que la production algérienne de pétrole était de 886.000 barils/jour au 2e semestre 2021. Elle avait atteint 901.000 barils/jour en juin dernier. En août dernier, elle avait atteint 921.000 barils par jour, soit une hausse de 6000 barils par rapport à la production de juillet, qui avait atteint 915.000 barils /jour.sachant que la consommation locale avoisine les 400 à 500 000 barils /jour que reste t il pour l’exportation ? Certes les recettes seront meilleures à 100$ le baril, mais la balance commerciale reste déficitaire eut égard à la consommation de plus en plus importante.
Le nouvel ordre économique reste une diversification plus importante des exportations et un développement accru du tourisme en Algérie , mais cela passe par une nouvelle éducation sociale .