Les cours du pétrole reculaient fortement, ce jeudi, retrouvant des prix comparables à la fin du mois de mai, sous l’effet combiné des craintes pour la demande de brut et d’un dollar en forme. Le baril de Brent valait 66,08 dollars, ce matin à Londres, en baisse de 3,15% par rapport à la clôture de la veille.
Après déjà cinq séances consécutives de baisse, les deux cours de référence de part et d’autre de l’Atlantique retombent à des niveaux de prix plus vus depuis le 21 mai. Ils cèdent environ 8% depuis le début de la glissade jeudi dernier.
« La baisse se poursuit car les investisseurs restent inquiets de l’augmentation des infections causées par le variant Delta du Covid-19 dans le monde », explique Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, notamment en Asie. « Les autorités chinoises continuent d’imposer des restrictions en réponse à l’augmentation des cas », rapporte M. Sandu.
Quant au premier consommateur de brut, les Etats-Unis, il a fait état mercredi d’une hausse surprise de ses stocks d’essence la semaine passée malgré les déplacements de l’été, un mauvais signal pour la demande. Ces chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) ont également rendu compte d’une baisse des stocks de brut, deux fois plus importante qu’anticipé mais la portée de ce chiffre a été ignorée par le marché.
Les analystes mettaient également en avant jeudi la force du dollar, au plus haut depuis plus d’un an face aux principales autres devises. Quand le billet vert se renforce, les prix des matières premières libellées dans cette devise en pâtissent.
Le souhait de l’Algérien lambda , est de voir le prix de ce Brest s’écrouler à moins de 30 Dollars , car c’est cette richesse naturelle qui profite aux plus nantis et qui enfloue les comptes bancaires de Paris et de Lausanne. Pour preuve les 1500 Milliards de DOLLARS dépensés sournoisement en 20 ans, sans projet d’investissement viable.