Les prix du pétrole s’enflammaient jeudi, l’attaque aérienne et terrestre de l’armée russe contre l’Ukraine propulsant le baril de Brent à plus de 105 dollars et WTI américain à plus de 100 dollars, une première depuis 2014.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l’or noir en Europe, s’envolait vers midi de 8,78% à 105,34 dollars.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril grimpait de 8,66% à 100,10 dollars.
La Russie est l’un des premiers producteurs mondiaux de gaz et de pétrole, affolant les investisseurs quant à d’éventuelles ruptures d’approvisionnement en énergie.
La Russie est également le premier exportateur mondial de gaz naturel. Le Vieux continent importe environ 40% de ses besoins depuis la Russie.
Le marché de référence en Europe, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais se négociait à 118,10 euros le mégawattheure (MWh), gagnant près de 33% en une journée.