Les prix du pétrole progressaient ce 28 juillet, la perspective de voir les stocks de brut se réduire aux Etats-Unis, signal d’une demande soutenue, l’emportant aux yeux des investisseurs sur le nombre de cas de Covid-19 en hausse dans le pays.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait dans la matinée 75,13 dollars à Londres, en hausse de 0,87% par rapport à la clôture de mardi.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois gagnait 1,12% à 72,45 dollars. En effet, les fortes variations de prix de la semaine dernière ont fait place à des séances « plus calmes » cette semaine, notent les analystes, qui évoquent le « bras de fer » actuel entre les préoccupations liées au variant Delta et un marché du brut attendu en déficit.
Mardi, la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, l’American Petroleum Institute (API) a rendu compte d’une baisse des stocks de brut de près de 4,8 millions de barils.
Les stocks d’essence ont même baissé de 6,2 millions de barils, selon des experts. Ces deux chiffres ont considérablement dépassé les attentes du marché.
Si les données officielles publiées plus tard dans la journée par l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) sur les stocks s’avèrent similaires, les prix du pétrole sont susceptibles de réaliser de nouveaux gains, ont-t-ils ajouté.
Le marché table sur une baisse plus mesurée de 2,5 millions de barils pour la semaine passée, selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg, et de 1,24 million de ceux d’essence.