Invité ce matin à s’exprimer sur les ondes de la Radio Algérienne sur la situation épidémiologique prévalant dans le pays, le président de la Société algérienne d’immunologie, le professeur Kamel Djenouhat, a lancé un appel aux responsables de structures hospitalières de rendre disponibles et accessibles les tests antigéniques. Ceci en vue d’une meilleure maîtrise de la propagation du Coronavirus, notamment dans son dernier variant Omicron à forte contagiosité.
Lors de l’émission L’invité de la Rédaction de la Radio Chaine 3, Kamel Djenouhat rappelle à ce sujet la dernière instruction du président de la République lors de sa réunion avec le Comité scientifique appelant à rendre accessible à tout le monde les tests. « Le prix d’un test est hors de portée du citoyen, surtout lorsque plusieurs membres d’une même famille sont atteints », fait-il remarquer.
Quant à la fiabilité du test antigénique par rapport au PCR, Kamel Djenouhat explique que la différence entre les deux n’est pas au niveau de la fiabilité mais plutôt la sensibilité. « La seule différence est que le PCR se positive un jour avant l’antigénique ». Par ailleurs, il se trouve qu’avec ce dernier variant du virus, l’Omicron, le test antigénique ne se révèle positif qu’à partir du quatrième ou cinquième jour et il reste positif jusqu’à huit à dix jours ».
«L’Omicron certes moins virulents, mais il peut provoquer des complications», selon Kamel Djenouhat
Tous les spécialistes s’accordent à dire que l’Omicron est moins virulent que les anciens variants, mais cela ne veut pas dire qu’il ne provoque pas de complications. Selon le Pr Kamel Djenouhat, cette non virulence est due à plusieurs facteurs : « le virus ne pénètre pas profondément dans les poumons et reste en haut de l’appareil respiratoire ».