Abdelaali Hassani Cherif, candidat du MSP à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024, a animé, ces derniers jours, plusieurs meetings et rencontres à Oran, Ain Témouchent et Relizane.
A Relizane, il a déclaré avoir animé dix sept meetings depuis le début de la campagne électorale pour la présidentielle le 15 août 2024. Une campagne qui se poursuit jusqu’au 3 septembre 2024.
« Nous voulons que notre pays ne perde plus les opportunités qui s’offrent à lui. Des opportunités qui peuvent ne plus se reproduire dans un monde encombré par les événements et les transformations. Les défis actuels ne permettent plus de perdre les opportunités », a-t-il déclaré, ce dimanche 25 août, à Relizane en expliquant son programme électoral « Forsa » (opportunité).
« Des opportunités qui rassemblent et qui ne divisent pas, qui construisent, qui assurent le progrès et qui garantissent la dignité à nos citoyens », a-t-il appuyé. Il a souligné que l’élection présidentielle anticipée se déroule en Algérie dans un contexte mondial trouble, « accompagné de plans pour déstabiliser les Etats et les peuples ».
« Des plans qui visent à émietter les Etats… »
« Des plans qui visent à exploiter les richesses des peuples, à affaiblir et à émietter les Etats. Après l’opération « Toufane el aqsa » (le 7 octobre 2023), le monde s’est enflammé et l’attention a été attirée vers la cause centrale qui est la Palestine. L’Algérie est aujourd’hui ciblée en raison de ses positions favorables à la Palestine et à la résistance. A Ghaza, un génocide est commis contre le peuple palestinien », a souligné le candidat du MSP.
« Nous estimons que l’élection présidentielle prochaine doit exprimer la solidarité et la cohésion des algériens, autour d’un pouvoir qui a de la légitimité populaire. Une légitimité qui lui permet d’affronter tous les plans des ennemis. Des ennemis qui veulent présenter une image d’algériens abandonnant leur pays et ses institutions », a-t-il averti.
Il a ciblé, sans la nommer, la France, « l’ennemi colonial d’hier qui s’est allié avec les sionistes et les forces croisées ». « Des forces qui ciblent la stabilité des pays arabes et musulmans. Elles ne pourront pas atteindre l’Algérie de l’indépendance, l’Algérie de Novembre. Ce pays ne se pliera jamais devant les plans des ennemis et des adversaires. Nous avons pris nos responsabilités historiques et politiques pour participer à cette élection présidentielle sachant qu’elle est décisive dans la conjoncture actuelle. Nous défendons un projet porteur d’espoir et d’optimisme pour tous les algériens. Il s’agit aussi de consacrer le pluralisme politique dans le pays et de contribuer à rassembler les algériens en un seul rang pour préserver l’Etat », a déclaré Abdelaali Hassani Cherif.
Il a estimé que les 62 engagements contenus dans son programme électoral répondent aux attentes de toutes les catégories sociales (jeunes, femmes, investisseurs, agriculteurs, etc). « Nous aspirons à traiter et dépasser toutes les défaillances qu’a subi le pays à cause de pratiques politiques, de choix économiques et d’orientations sociales qui n’ont pas répondu aux attentes des algériens », a-t-il dit rappelant son soutien du caractère social de l’Etat.
« La bureaucratie et le monopole continuent de freiner les projets d’investissement »
Il a évoqué les problèmes qui persistent dans le pays tels que « le chômage, l’insuffisance des programmes de logement, la perturbation dans la distribution de l’eau potable, la détérioration des routes, la mauvaise qualité des services dans les hôpitaux publics »… »A Relizane, comme dans d’autres wilayas, il y a toujours des difficultés liées à l’investissement. Il existe encore des terrains non exploités. La bureaucratie et le monopole continuent de freiner les projets d’investissement. Et, des investisseurs sont parfois soumis à des pressions. Le pouvoir d’achat des algériens est toujours faible. Certains citoyens n’arrivent pas à subvenir aux besoins de leurs familles. Le salaire moyen actuel des algériens est insuffisant », a-t-il constaté.
« Nous pratiquons la politique avec morale et responsabilité. Nous nous sommes présentés à cette élection présidentielle, pas pour pratiquer le populisme, pour noircir l’image du pays ou pour donner l’impression d’être des adversaires ou des ennemis politiques. Nous sommes des concurrents politiques sur base de morale et d’objectivité. Nous ne faisons pas de clowneries », a déclaré Abdelaali Hassani Cherif. Il a rappelé les enseignements politiques de Mahfoud Nahnah, fondateur et leader historique du MSP (ex-Hamas), sur l’opposition positive. Il a critiqué ceux qui mènent, selon lui, une campagne de dénigrement contre son parti et contre lui en tant que candidat, « en recourant au mensonge et aux ragots ».
A Oran, Abdelaali Hassani Cherif a déclaré qu’il n’y a pas de place pour l’exclusion et la marginalisation au sein du MSP. Il a appelé à aller voter massivement le 7 septembre prochain. « En allant voter, le peuple prouvera qu’il est conscient de la responsabilité qui est la sienne dans la défense des intérêts supérieurs du pays. Notre projet aspire à redonner confiance aux citoyens et à raviver l’espoir dans un État unifié, leader, influent, démocratique et social, à travers un large partenariat politique, un écosystème institutionnel efficace et un modèle économique prospère. Un Etat qui respecte les droits et les libertés », a-t-il souligné. L’Algérie doit, selon lui, devenir une puissance émergente, dotée d’une diplomatie influente, « d’un soft power qui contribue à la stabilité dans notre environnement africain et dans le voisinage ».
