Brahim Merad, directeur de la campagne du candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, a animé, ce vendredi, un meeting à Sétif et une rencontre à Akbou, à Béjaïa, avant de se déplacer à Batna et Biskra.
« Notre candidat veut poursuivre le parcours pour réaliser ce qu’il n’a pas pu faire durant le premier mandat. Il veut mettre l’Algérie sur une rampe de lancement solide sans retour en arrière. Son objectif était d’améliorer les conditions de vie du citoyen et de relancer l’économie nationale qui, à son arrivée, était dans un état d’immobilisme. Malgré toutes les difficultés, il a pu, à travers ses réalisations, rétablir la confiance entre les citoyens et les responsables. Partout, nous constatons le soutien des citoyens. Des citoyens qui ont relevé que l’homme est honnête, mû par de bonnes intentions », a déclaré Brahim Merad, vendredi 30 août, lors d’un meeting à la maison de la culture Houari-Boumediene, à Sétif.
Il a indiqué qu’Abdelmadjid Tebboune, en cas de victoire, entend poursuivre la construction économique propre, « éloignée de la mafia, de la issaba ». « Une économie basée sur la création de richesse et la production. Il veut nous éloigner de toutes formes de dépendance à commencer par les hydrocarbures. Il dit que nous devons préserver nos ressources en pétrole pour pouvoir affronter des difficultés et des crises futures. L’Algérie reste ciblée parce qu’il s’agit d’un pays qui refuse de se soumettre aux dictées », a-t-il dit.
« Nous pouvons diversifier notre production, réduire la facture d’importation »
Il a soutenu que l’indépendance de la décision exige aussi de produire localement ce que les algériens consomment. Il a évoqué l’intense activité industrielle et agricole dans la région des Hauts-Plateaux. « Vous-mêmes avez constaté que l’Algérie était bien capable de produire ce qu’elle importait. Aujourd’hui, nous exportons de la céramique. Nos besoins en appareils électroménagers sont couverts par la production nationale. Nous pouvons diversifier notre production, réduire la facture d’importation », a plaidé Brahim Merad.
Il a rappelé les mesures prises par Abdelmadjid Tebboune pour encourager l’industrie pharmaceutique dans le pays. « Pour faire face à la rareté des ressources hydriques, Tebboune a décidé la construction de stations de dessalement d’eau au niveau de toute la bande côtière pour répondre aux besoins des zones côtières et des Hauts plateaux. Il a également décidé d’interconnecter les barrages à la faveur de la continuité de l’application de son programme », a-t-il relevé.
Il est revenu sur le projet d’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet, de phosphate de Tébessa et de zinc d’Amizour. Il a évoqué les accords signés avec le Qatar et avec l’Italie pour développer des activités agricoles et d’élevage dans le sud du pays. « L’université accompagne ce dynamisme économique. Nous voulons que nos jeunes créent des entreprises. Aujourd’hui, il existe plus de 7000 start ups. L’Algérie est en train de se positionner dans la cartographie africaine pour être leader en matière de création de start ups. Des jeunes algériens sont actuellement en formation en Corée du Sud, aux Etats Unis et en Chine. Ils étudient les expériences de ces pays (en matière d’IT). De retour au pays, ils vont contribuer au développement de ce secteur », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Par le passé, le foncier industriel était attribué à ceux qui ne le méritaient pas. Le foncier était parfois gelé ou sous monopole. Aujourd’hui, il existe une agence qui fait la promotion du foncier destiné à l’investissement. Tout est géré d’une manière numérique. Il existe actuellement, au niveau national, plus de 8600 projets inscrits au niveau de la plateforme numérique du foncier. Vous pouvez imaginer le nombre de postes d’emploi qui seront créés avec le lancement de tous ces projets ».
« Le futur agricole de l’Algérie est dans le Sahara »
Il a rappelé qu’Abdelmadjid Tebboune a promis de créer plus de 450.000 postes d’emploi durant le deuxième mandat, en cas de victoire. Il a évoqué aussi l’effort fourni par le président sortant pour développer « les zones d’ombre ». « Il s’agit de plus de 13.000 douars, mechtas et endroits où habitent plus de 6 millions de nos citoyens. Les conditions de vie ont été améliorées dans ces endroits qui sont sortis de l’ombre. Ils sont sous le soleil de la dignité », a-t-il noté.
Brahim Merad a également parlé de projets relatifs aux chemins de fer et aux doubles-voies « pour contribuer encore plus au mouvement de développement dans le pays ». Il a cité les secteurs du tourisme, de l’agriculture, des mines et des industries de transformation comme locomotives à cette dynamique de développement dans le pays. « Le futur agricole de l’Algérie est dans le Sahara. Un Sahara qui a été abandonné un moment donné », a-t-il dit.
A la maison de jeunes Abderrahmane Farès d’Akbou, à Béjaïa, Brahim Merad a déclaré que le programme de Tebboune évoque la nécessité d’améliorer les conditions de vie des citoyens qui habitent les régions enclavées et isolées. Il a appelé les citoyens à voter massivement le samedi 7 septembre 2024 en faveur de Tebboune, « pour lui permettre de poursuivre ses projets ».