Prix Ali Maâchi: plusieurs jeunes créateurs distingués

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Prix Ali Maâchi: plusieurs jeunes créateurs distingués
Prix Ali Maâchi: plusieurs jeunes créateurs distingués
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Le prix Ali Maâchi des jeunes créateurs a été attribué, mardi 8 décembre 2020 au soir, au Théâtre national algérien Mahieddine Bachtarzi (TNA), à Alger.

Cette distinction, appelée aussi Prix du président de la République, récompense les meilleures œuvres dans les domaines de la poésie, du roman, du théâtre, du cinéma, de la danse, de la musique et des arts visuels.

Malika Bendouda, ministre de la Culture, a salué le maintien de ce prix qui existe depuis quatorze ans. Elle a estimé que l’envie d’y participer pousse beaucoup de jeunes à développer leur génie créateur notamment en matière d’écriture littéraire. Elle a plaidé pour une amélioration de la forme et du contenu de ce prix qui, selon elle, a permis à beaucoup de jeunes de s’imposer sur la scène culturelle et artistique en Algérie et à l’étranger.

Le prix est doté d’une somme de 500.000 dinars pour le premier lauréat, 300.000 dinars pour le deuxième et 100.000 dinars pour le troisième.

Pour l’édition 2020, Sabah Medaregnarou a décroché le prix du meilleur roman pour « Watan maâ wakf el tanfid ». Cette jeune auteure de Khenchela a déjà publié deux romans dont « Le collier rouge » en 2007. Rabah Fellah a décroché le premier prix de la meilleure poésie pour « Diwan youtarjim el nar bel ma’a » (Traduit le feu avec de l’eau). Ce poète de Médéa a déjà obtenu plusieurs distinctions notamment en Jordanie et en Tunisie. La performance « La musicienne » de Thiziri Ben Youcef de Tizi Ouzou, étudiante en actorat à l’Institut des métiers des arts du spectacle et de l’audiovisuel (Ismas) de Bordj El Kiffan, a décroché le prix de la meilleure interprétation théâtrale. Abdelmoumin Ouarghi d’El Tarf a obtenu le premier prix pour le texte dramaturgique « Dhahakat mourataba (Des rires arrangés).

Dans cette catégorie, Issam Ben Chellal de Constantine et Achour Bouras de Sétif ont décroché respectivement le deuxième et le troisième prix.

« Rahim » consacré meilleur film

Ayoub Nasrallah Belmhel de Mostaganem a été distingué pour sa chorégraphie «Catharsis ». Ce jeune danseur, formé au Ballet national, a participé à plusieurs festivals et concours en Algérie et à l’étranger.  Pour « Notre vie », Abdelsamad Sadouki de Sidi Bel Abbes a obtenu le deuxième prix, suivi de Yahia Zakariya Hadj Ahmed de Ain Defla pour « Et si? ». Dans la catégorie cinéma, Bachir Messouadi de Tébessa a été primé pour son film d’animation « Rahim ».

Pour le court documentaire « Djamila au temps du Hirak », le jeune Abderrahmane Harrath de Annaba a décroché le deuxième prix. Le troisième prix est revenu à Abdallah Kada d’Ain Defla pour son court métrage « Kayen Wella Makach ». Pour sa composition « Evasion musicale », Zohir Mazari, chanteur et soliste d’Alger, a eu le premier prix.

Pour les arts visuels, la première distinction est revenue à Nour El Houda Shoutla, plasticienne autodicate de Boussaada pour sa toile « Al mar’a fi Ifrikya » (La femme en Afrique). Le jury, présidé par l’universitaire Abdelhalim Bouchraki, a attribué des mentions spéciales à Youcef Djouani, à Mohamed Tahar Boukaf, à Takieddine Benammar et à Bilel Mzari.

Le jury était également composé du cinéaste Mounes Khammar, du romancier Smaïl Yabrir, de l’écrivaine Djamila Talbaoui, de l’artiste plasticien Tayeb Laidi, de l’enseignant Ahmed Cheriki , du comédien Mohamed Tahar Zaoui, du professeur en musique Lotfi Saidi, du poète et chercheur Bachir Gharib, du chorégraphe Ahmed Khemis et de l’enseignant en arts dramatiques Mohamed Bachir Bensalem.

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