Propriété industrielle: 112 demandes de brevets déposées durant le 1er trimestre 2022

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Propriété industrielle: 112 demandes de brevets déposées durant le 1er trimestre 2022
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Un total de 112 demandes de brevets ont été déposées au niveau de l’Institut national algérien de propriété industrielle (INAPI) au cours des trois premiers mois de 2022, a indiqué mardi à Alger le DG de cette institution, Abdelhafid Belmehdi.

Abdelhafid Belmehdi a précisé que « ce nombre représente presque la moitié des demandes déposées durant l’année 2021 et qui était de l’ordre de 254 demandes », ajoutant qu’il « ambitionne d’enregistrer jusqu’à 300 demandes de brevets auprès de l’INAPI d’ici la fin de l’année en cours ».

Il s’exprimait à l’occasion d’une journée de sensibilisation sur la propriété industrielle au profit des jeunes porteurs de projets, organisée par l’INAPI, en coordination avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), sous le thème : « la propriété intellectuelle et les jeunes : l’innovation pour un avenir meilleur ».

Soulignant que « la moyenne des dépôts de demandes de brevets avoisinait les 100 demandes annuellement, il y a de cela quatre à cinq ans », Abdelhafid Belmehdi a estimé que ce qui est « plus intéressant », au-delà du nombre, « c’est la qualité des produits sujets aux demandes et de leur domaine d’activité ».

Il a s’est également félicité du fait que ces demandes n’émanent pas seulement d’universitaires, mais aussi de stagiaires dans les centres de formation professionnels, dont le nombre de demandes est « important », encourageant les jeunes stagiaires du Centre d’excellence algéro-français de l’électricité et de l’énergie Sbaât de Rouiba (Alger-Est) présents à cet évènement à protéger leurs projets.

A ce titre, le directeur de ce centre, Yazid Marghoub, a indiqué que 5 demandes de brevets ont été déposées par ses stagiaires depuis son lancement en 2016, ajoutant qu’un centre d’appui à la technologie et à l’innovation a été installé au niveau de cet établissement en collaboration avec l’INAPI afin d’accompagner les stagiaires en matière de protection de leurs innovations.

Pour sa part, la représentante du ministère délégué auprès du Premier ministère chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, Houda Baghli, a rappelé l’intérêt « particulier » que porte le département qu’elle représente à la propriété intellectuelle.

Elle a cité, à l’occasion, les dispositifs mis en place par le ministère délégué, notamment la prise en charge des frais d’enregistrement des brevets au niveau national ou même à l’international grâce à une convention signée entre l’accélérateur de startups public Algeria Venture et l’INAPI.

Cela en plus d’un programme pour le financement du prototypage à travers les 39 incubateurs labélisés.

Intervenant à l’évènement, la directrice générale de l’Office des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), Nacera Hechaichia, a mis l’accent sur le rôle de l’office dans la protection des inventions allant en faveur de la culture », avec tout ce que cela englobe comme machines, logiciels et appareils « nécessaires » pour l’existence et le développement de l’industrie cinématographique ou celle de la musique.

Elle a précisé que la protection des créations par l’ONDA couvre leurs propriétaires jusqu’à 50 ans après leur décès, soulignant qu’un travail « est en chantier » au niveau de l’ONDA pour aller au-delà de cette durée.

Le directeur du bureau extérieur de l’OMPI en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, a rappelé que la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle était une proposition de l’Algérie en l’an 2000, affirmant que « toute idée peut être concrétisée et protégée afin de rentabiliser l’effort fourni pour la réaliser».

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1 commentaire

  1. L’ INAPI peut il traiter , techniquelent les demandes de brevets , sans en disposer d’aucun laboratoire ? En effet , si ces demandent ne se font qu’administrativement, il sert à quoi d’attribuer des brevets ? Sauf si , des preuves viennent nous contredire.

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