Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a présenté, ses condoléances à la famille Bouteflika.
« Le destin a décidé de faire disparaître Abdelaziz Bouteflika avec l’ouverture de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies pour nous rappeler son rôle important et ses succès diplomatiques, notamment lors de sa présidence de la 29e session », a-t-il écrit dans un tweet, ce dimanche 19 septembre 2021.
La 29ème session des Nations Unies s’est déroulée entre 1974 et 1975 à New York, présidée par Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères de l’Algérie.
Lors de sa session, Bouteflika avait réussi à obtenir de la communauté internationale la mise à l’écart du régime de l’Apartheid d’Afrique du Sud.
Ramtane Lamamra a écrit « Bouteflika fait désormais partie de l’Histoire de son peuple »
« Bouteflika fait désormais partie de l’Histoire de son peuple et de la communauté internationale. Nos sincères condoléances à sa famille et ses proches. Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournerons », a écrit Ramtane Lamamra.
Il est le premier haut responsable de l’Etat à présenter publiquement ses condoléances à la famille Bouteflika après le décès de l’ex-chef d’Etat, vendredi 17 septembre 2021.
Le président Abdelmadjid Tebboune n’a pas envoyé de message de condoléances à la famille de Bouteflika mais a décidé de la mise en berne de l’emblème national à travers le territoire national, pendant trois jours, à partir de samedi 18 septembre 2021. Dans le communiqué de la présidence de la République annonçant cette décision, Abdelaziz Bouteflika est qualifié du « président moudjahid » comme pour rappeler sa contribution à la guerre de libération nationale.
Ramtane Lamamra, pour rappel, a été le dernier ministre des Affaires étrangères d’Abdelaziz Bouteflika, avant sa démission le 2 avril 2019, après des marches populaires réclamant son départ et rejetant le projet d’un cinquième mandat présidentiel, défendu à l’époque par le FLN.
Le 13 mars 2019, Ramtana Lamamra a été nommé vice-premier ministre, en plus de son poste de ministre des Affaires étrangères, pour assister Noureddine Bedoui, alors dans l’embarras en raison des manifestations de rue particulièrement hostiles à Bouteflika et à son clan.
Lamamra a été également désigné, pendant un mois entre février et mars 2019, ministre d’Etat, conseiller spécial auprès du président de la République pour les Affaires diplomatiques.