Relaxe pour plusieurs activistes à Adrar et Touggourt

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A Adrar, la cour d’appel a confirmé la relaxe pour 15 manifestants arrêtés au début de la campagne électorale et déjà relaxés par le tribunal de la même ville. Le procureur avait introduit un appel contre cette décision.
A Adrar, la cour d’appel a confirmé la relaxe pour 15 manifestants arrêtés au début de la campagne électorale et déjà relaxés par le tribunal de la même ville. Le procureur avait introduit un appel contre cette décision.
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Le tribunal de Touggourt a relaxé lundi 17 février l’activiste Abla Kemari et quatre autres d’activistes du Hirak poursuivis dans la même affaire.

Abla Kemmari a été interpellée puis relâchée le 30 novembre dernier après avoir interrompu un meeting du candidat à la présidentielle du 12 décembre, Abdelaziz Belaid.

Les autres activistes relaxés sont Tahar Bourennane, Lazhar Djaballah, Youcef Bourennane et Yacine Amari, précise le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

A Adrar, la cour d’appel a confirmé la relaxe pour 15 manifestants arrêtés au début de la campagne électorale et déjà relaxés par le tribunal de la même ville. Le procureur avait introduit un appel contre cette décision.

A Oran, un étudiant, Nour Cherif Merabti, a lui aussi été innocenté.

A Médéa, l’activiste Chawki Younsi, fonctionnaire à la mairie et poursuivie par celle-ci, a été condamné à une amende de 50.000 dinars et autant à payer à la partie plaignante.

Des procès prévus pour ce 17 février ont par ailleurs été renvoyés.

C’est le cas du procès en appel de l’ex-détenu Kerfa Zakaria Elmonkid et de son père Kerfa Badreddine, prévu ce lundi à la cour d’El Tarf, mais renvoyé de nouveau au 24 février après avoir été reporté une première fois le 3 février.

Ils avaient été condamnés à six mois de prison avec sursis avec une amende lors de leur procès en première instance au tribunal de Drean, dans la même wilaya, pour outrage à un fonctionnaire en exercice, l’imam de la mosquée Ennasr en l’occurrence.

Lors de la prière du vendredi 22 février 2019, soit au premier jour du mouvement populaire, ils avaient pris des photos « ce qui a causé une rébellion contre l’imam qui prêchait contre le hirak », rappelle le CNLD.

A Cherchell, dans la wilaya de Tipaza, le procès de quatre activistes a été renvoyé au 9 mars. Il s’agit du jeune écrivain Anouar Rahmani, accusé d’atteinte à corps constitué pour ses publications Facebook, Kais Ould Amar, poursuivi pour entrave au bon déroulement de l’élection présidentielle, Zouaoui Mohamed, accusé d' »atteinte à corps constitué » et Amine Esselami, accusé d »atteinte à l’intégrité du territoire national ».

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