Le ministère de la Santé a annoncé ce 19 août qu’aucun cas de variole du singe n’a été recensé sur le territoire national. Face à la propagation de cette maladie dans plusieurs pays, le ministère a mis en place un dispositif de surveillance et d’alerte pour protéger la population.
Suite à la déclaration du directeur général de l’OMS le 14 août, qui a qualifié la variole du singe de « urgence de santé publique de portée internationale », le ministère a réuni la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du Règlement sanitaire international (RSI). Lors de cette réunion, il a été souligné que les moyens nécessaires sont disponibles pour contrer l’introduction de cette maladie en Algérie, bien qu’aucun cas, local ou importé, n’ait été détecté.
Après avoir examiné la situation épidémiologique mondiale et régionale, les membres de la sous-commission ont estimé que le risque de propagation au sein de la population générale demeure faible. Cependant, ils ont insisté sur l’importance de rester vigilant, rappelant que la plupart des cas confirmés dans le monde sont issus de zones endémiques en Afrique.
Le ministère a donc mis en place un dispositif national de surveillance et d’alerte, incluant le renforcement de la vigilance aux points d’entrée du pays, la détection rapide des cas par les professionnels de santé, ainsi que la sensibilisation du public. Il a également rappelé que la variole du singe est une maladie virale transmissible par contact avec une personne, un animal ou un objet contaminé, et a exhorté les citoyens à respecter les règles d’hygiène, notamment le lavage des mains.
Pour ceux qui se trouvent ou prévoient de voyager dans des régions contaminées, le ministère a recommandé d’éviter tout contact avec les personnes ou animaux infectés, d’isoler les personnes malades, et d’utiliser des masques respiratoires.