Sahara occidental : l’Algérie réaffirme son soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et dénonce les violations des droits humains

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Sahara occidental : l'Algérie réaffirme son soutien au droit à l'autodétermination du peuple sahraoui à l'ONU et dénonce les violations des droits humains
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Depuis la tribune des Nations unies à New York, l’Algérie a renouvelé son soutien indéfectible au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, lors de deux droits de réponse exercés par son représentant permanent, Amar Bendjama. Celui-ci a réagi vigoureusement aux déclarations de la délégation marocaine, lors du débat général de la Quatrième Commission de l’ONU, dédiée à la décolonisation et aux questions politiques spéciales.

Dans son intervention, Bendjama a mis en lumière l’évitement délibéré du terme « Sahara occidental » par le représentant marocain, rappelant pourtant que c’est précisément cette question qui est à l’ordre du jour. « Le délégué marocain ne peut pas prononcer le mot « Sahara occidental », comme il ne peut pas prononcer le mot « peuple sahraoui » », a-t-il relevé, tout en soulignant que le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies avaient créé la MINURSO (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental) pour permettre aux Sahraouis de choisir librement leur avenir.

Bendjama a pointé du doigt les entraves marocaines au bon fonctionnement de la MINURSO, rappelant que cette mission est censée organiser un référendum pour l’indépendance ou l’intégration du Sahara occidental au Maroc, mission qui reste bloquée depuis des années. Il a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à soutenir les efforts du secrétaire général de l’ONU et de son envoyé personnel, Staffan de Mistura, pour parvenir à une solution politique juste.

Le diplomate algérien a ensuite dénoncé les violations massives des droits de l’Homme perpétrées au Sahara occidental par les autorités marocaines. Il a fait référence à des exactions documentées par de nombreuses organisations internationales et africaines des droits humains, ainsi qu’à des rapports récents, notamment celui du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, évoquant la torture, les détentions arbitraires, les disparitions forcées, et le siège militaire imposé aux territoires sahraouis. Bendjama a rappelé que les experts des droits de l’Homme n’avaient pas pu accéder au Sahara occidental depuis près de neuf ans.

Pour l’Algérie, l’enjeu reste clair : il s’agit de garantir au peuple sahraoui son droit inaliénable à l’autodétermination, un droit fondamental inscrit dans les principes mêmes des Nations unies. « Le seul moyen de choisir son avenir, c’est par le droit à l’autodétermination », a insisté Bendjama.

En conclusion, le représentant algérien a élargi la perspective de la diplomatie algérienne, affirmant que le soutien à la cause sahraouie s’accompagne d’un engagement tout aussi ferme pour la défense des droits du peuple palestinien. « Je vais retourner au Conseil de sécurité pour défendre les droits des Palestiniens à vivre en paix sur leur territoire », a-t-il souligné, établissant ainsi un parallèle entre les deux populations qui luttent pour leur droit à l’autodétermination dans des territoires occupés.

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