Après le wali d’Oran et son attitude à l’égard d’une enseignante, c’est au tour du ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi de se fendre dans une déclaration et susciter une vive polémique sur les réseaux sociaux.
Lors d’un discours prononcé dans le cadre de la campagne référendaire, M. Khaldi « invite » celui à qui le référendum sur la Constitution « déplaît à changer de pays ».
« A ceux-là, nous dirons le 01e novembre (2020), que nous avons constitutionnalisé la Déclaration du 1er novembre 1954 pour la première fois depuis l’Indépendance. Et celui à qui cela déplaît n’a qu’à changer de pays », a-t-il déclaré, répétant à deux reprises la dernière phrase.
La vidéo, diffusé par la chaine Ennahar, a suscité la colère des internautes. Des Algériens ont qualifié ses propos de « dangereux », « graves » et « portant atteinte à l’unité nationale ». D’autres internautes ont fait un parallèle avec les déclarations de précédents responsables sous Abdelaziz Bouteflika. Certains ont même rappelé l’ex-SG du FLN, Mouad Bouchareb et son discours au lendemain de la marche du 22 février 2019.
Cette déclaration survient au lendemain de la polémique suscitée par le wali d’Oran, Messaoud Djari, à l’égard d’une enseignante de l’école primaire Benzerdjeb. Les internautes ont aussi exprimé leur solidarité avec l’enseignante, sur les réseaux sociaux mais pas que. Plusieurs citoyens se sont rendus à l’école afin de la remercier pour son intervention et son courage. Les syndicats de l’Éducation ont qualifié ce comportement de « méprisant » et de « déconsidération du métier d’enseignant », exigeant de excuses officielles.
[…] de 24 heures après ses déclarations polémiques sur le référendum du 1er novembre, le ministre de la Jeunesse et des sports Sid Ali Khaldi a présenté ce vendredi 23 octobre 2020 […]