Le gouvernement entend-il durcir les mesures de confinement pour faire face à la hausse du nombre de contaminations? Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, qui juge la situation alarmante, écarte la possibilité de durcissement des mesures de confinement.
Il affirme, par ailleurs, qu’en dépit de l’augmentation des cas de contamination, les établissements scolaires resteront ouverts, assurant que des mesures y ont été mobilisées pour permettre une sécurité maximum des élèves. Pour lui, l’école n’est pas la source de « contamination », appelant les parents à appliquer les mesures barrières de base pour protéger leurs enfants.
Invité de la chaine 3 de la Radio Algérienne, veut rester rassurant en affirmant que son département fait face à la situation. Pour le professeur Benbouzid, les services de santé ne sont nullement dépassés.
S’il reconnait un « épuisement » du personnel chargé des soins, il n’en est pas de même, déclare-t-il, pour ce qui concerne le taux d’occupation des services de soins. Il existe, précise-t-il, des hôpitaux qui affichent complet et d’autres qui ne le sont pas. Le problème, indique-t-il, réside dans le manque de coordination entre les structures, sachant que dans leur ensemble ce sont environ 50 % des lits qui sont inoccupés. Cela dit, pour l’intervenant, « la situation est globalement maitrisée », ajoutant toutefois que personne ne peut prédire ce qu’il en sera à l’avenir.
De l’opportunité d’aménager des hôpitaux de campagne pour faire face à un afflux de nouveaux malades, le ministre de la Santé se déclare contre cette éventualité, d’autant, ajoute-t-il, que seuls 42 % des lits réservés à travers le pays aux personnes contaminées sont occupés. Il concèdera, toutefois, qu’un certains nombre d’hôpitaux sont, dans une situation extrême, prête à être mobilisé.