Le directeur de la communication de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) Djamel Challal a évoqué l’existence d’entraves qui empêchent les dépannages sur les lignes.
« Du côté ouest de la capitale, il y a des zones où il existe des constructions illicites qui occupent les espaces de la voie ferrée. Il est très difficile pour nos services techniques d’intervenir dans ces zones. Nous avons saisi les autorités locales pour attirer leur attention sur cette situation », a déclaré à Ennahar TV, ce mardi 15 mars, Djamel Challal, directeur de la communication de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF).
Il revenait sur les pannes enregistrées sur la ligne Alger-El Affroun (ouest d’Alger) en raison de la chute d’arbres sur les rails provoquée par les fortes rafales de vent à Blida. La caténaire a été endommagée. « Il faut savoir que les lignes de banlieue vers Tizi Ouzou, Boumerdes, Thénia, Zéralda, Blida, El Affroun sont électrifiées. L’environnement de la voie ferrée a beaucoup changé. La caténaire, qui alimente les trains en énergie électrique, a besoin d’être protégée des deux côtés de la voie. Selon la loi, aucune construction ne doit exister sur vingt cinq mètres sur ces côtés », a détaillé Djamel Challal.
A Blida, du côté de Birtouta, Boufarik, Beni Mered et Chiffa, des bidonvilles ont poussé à côté de la voie ferrée, gênant le mouvement des trains. Les locomotives font souvent l’objet de jets de pierres surtout au niveau de Gué de Constantine et d’El Harrach.
Les lignes électrifiées s’étendent sur plus de 130 km
« Nous travaillons avec la direction générale des forêts pour éviter la présence d’arbres à une distance étroite des rails. Il faut savoir que les lignes électrifiées s’étendent sur plus de 130 km. Il est donc nécessaire de procéder à des coupures de branches d’arbres ou d’arbres morts à longueur d’année. C’est un travail difficile compte tenu de la distance », a souligné le responsable de la SNTF.
Selon lui, les rafales de vent de la nuit du 14 au 15 mars ont arraché des arbres tombés sur la voie ferrée notamment à Dar El Beida et Corso-Thénia. « Nos services techniques ont travaillé toute la nuit pour évacuer la voie des branchages. Le trafic des trains vers l’Est du pays pour les grandes lignes et les lignes de banlieue a repris normalement. Pour l’Ouest, les trains s’arrêtent à Gue de Constantine. Nous travaillons pour qu’ils puissent arriver jusqu’à Boufarik et Zéralda. L’intervention sur les lignes électriques de haute tension exige la sécurisation des techniciens « , a précisé Djamel Challal.
Qui a dit que nous sommes mieux que le Bangladesh ? On ne voit ce genre de pratiques que dans ces pays dont les baraques débordent sur les lignes de chemin de fer.
Ce sont tous ces indices qui font que l’État n’existe pas , cet État qui ne punit pas tous ces dérapages de constructions illicites qui défigurent l’environnement avec leurs rejets d’eaux usées .
L’Algérie nouvelle promise par le président doit axer son travail sur tous ces écarts afin de rendre au pays son autorité et son organisation territoriale. A ce propos , il est indispensable que l’Algérie , pays le plus grand d Afrique, puisse passer à une nouvelle organisation territoriale proche du fédéralisme .
Le nombre de régions militaires nous donne un aperçu de ce que peuvent être ces régions fédérales . Administrativement, chaque région aura son » president » élu par là population de la région et ainsi approcher le centre de responsabilité auprès du citoyen. Hormis la politique étrangère , la défense nationale et la banque centrale , tous les autres secteurs seront décentralisés.
Le centralisme jacobin doit cesser et Alger étouffe de cette organisation et ce n’est pas d’Alger que l’on peut décider de quoi que ce soit à Tamanrasset .
L’administration actuelle est trop lourde c’est ce qui induit toute dette anarchie.