Sommet Union Européenne-Union Africaine : l’Algérie représentée par Ramtane Lamamra

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Lamamra: l'Algérie poursuivra son rôle de force agissante pour la paix et la stabilité en Afrique
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L’Algérie sera représentée par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra au sommet Union européenne-Union africaine.
Ce sommet, qui en est à sa sixième édition, aura lieu les 17 et 18 février 2022 à Bruxelles en Belgique. Ramtane Lamamra participe en tant que représentant du président de la République Abdelmadjid Tebboune.


Le 29 janvier 2022, le président français Emmanuel Macron, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union européenne, a invité son homologue algérien à ce sommet lors d’une discussion téléphonique.
« L’ordre du jour du sommet comprend sept axes principaux couvrant les domaines de la sécurité, de la paix, de la bonne gouvernance, de l’éducation, de la formation professionnelle, des migrations, de l’agriculture, du développement durable, des systèmes de santé et de la production de vaccins contre le Covid-19, ainsi que le financement de projets de développement, le soutien le secteur privé et l’intégration économique », précise le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.


Lamamra défendra une »Vision réaliste » du partenariat


« Au cours des travaux du sommet, l’Algérie contribuera, aux côtés des pays africains, à cristalliser une vision commune et réaliste du partenariat entre les deux organisations continentales, basée sur des fondements consultatifs et en accord avec les données et spécificités de chaque partie, pour arriver à des plans et programmes d’action conjoints qui profitent aux deux parties et ouvrent la voie à de futures étapes qui renforceraient ce partenariat », est-il ajouté.


L’Algérie, selon la même source, réitère  sa conviction de la nécessité de concentrer les efforts pour « soutenir les solutions africaines aux problèmes du continent conformément à la perspective et aux initiatives adoptées par les pays africains dans leur environnement géographique et au sein de leurs institutions légitimes, afin de consacrer la solidarité et l’action africaine commune ».


« Est-ce que l’Europe est prête à faire des concessions ? »

Prévu en octobre, le sommet de Bruxelles a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Il aura pour thématique principale : « Afrique et Europe, deux continents avec une vision commune d’ici 2030 ». Le dernier sommet du genre s’est tenu à Abidjan en Côte d’Ivoire en 2017.
« L’Europe veut faire de l’Afrique son partenaire préféré, mais est-ce que l’Europe est prête à faire des concessions ? Les pays africains ont peur que ce sommet ne va pas tenir compte des agendas africains en ce qui concerne la migration, la transformation verte, en ce qui concerne la paix et la sécurité. Le défi de ce sommet, c’est finalement de savoir si les deux côtés vont négocier l’un avec l’autre d’égal à égal ou si ce sera toujours une relation de dépendance », a analysé Geert Laporte, directeur de l’European Think Tanks Group, dans une interview à RFI (Radio France Internationale).


Et d’ajouter : « Cela reste un partenariat asymétrique, l’Afrique a l’impression que l’Europe parle beaucoup de partenariat, mais qu’elle ne tient pas ses promesses et qu’elle n’est pas prête à faire des concessions ».
Le Sommet se tient au moment où des pays africains s’interrogent sur l’utilité et l’efficacité de la présence militaire européenne en Afrique qui n’a pas pu endiguer l’évolution de l’action terroriste sur de vastes zones.

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  1.  » Les pays africains ont peur que ce sommet ne va pas tenir compte des agendas africains en ce qui concerne la migration, la transformation verte, en ce qui concerne la paix et la sécurité. Le défi de ce sommet, c’est finalement de savoir si les deux côtés vont négocier l’un avec l’autre d’égal à égal ou si ce sera toujours une relation de dépendance », a analysé Geert Laporte, directeur de l’European Think Tanks Group, dans une interview à RFI (Radio France Internationale). » En effet toute la problématique est à ce niveau , d’autant plus que c’est la sixième édition sans qu’aucun bilan des cinq précédents ne soit fait. L’Europe continue de regarder du côté de l’Afrique pour s’accaparer des richesses sans en assurer la sécurité. Jamais le continent africain n’à connu autant de coups d’État que ces dix dernières années, ce qui prouve d’une instabilité chronique.
    Ce sommet UE-Afrique sera t il plus important que le sommet Russie Afrique où 54 États africains étaient représentés officiellement au Sommet et au Forum économique Russie-Afrique, dont 45 étaient représentés par leurs chefs d’État (Algérie, Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, République centrafricaine, Tchad, Comores, Côte d « Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Égypte, Guinée équatoriale, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Kenya, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigéria, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Afrique du Sud, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie, Gambie, Togo, Tunisie, Ouganda et Zimbabwe). Les événements du Forum ont réuni les chefs des organes exécutifs de huit organisations régionales africaines :la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine d’import-export, la Communauté de l’Afrique de l’Est, le G5 Sahel, l’Union du Maghreb arabe, la Communauté de développement de l’Afrique australe, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Des représentants du Marché commun de l’Afrique orientale et australe et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement étaient également présents.

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