La raffinerie Augusta en Sicile en Italie, propriété du groupe pétrolier Sonatrach, a affiché des résultats encourageants quant à sa rentabilité. La production totale a atteint en 2022, un remarquable chiffre de 7,9 millions de tonnes de carburants et autres produits pétroliers. Ces réalisations ont généré un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros, tout en maintenant des coûts d’exploitation à hauteur de 6,8 milliards d’euros.
Des données dévoilées lors de la visite de deux jours du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, accompagné d’une délégation de cadres dirigeants à cette infrastructure propriété du groupe, avait pour objectif de surveiller de près le déroulement des opérations de production et d’examiner les projets inscrits dans le plan de développement de la raffinerie.
Une visite qui a été l’occasion de rencontrer les cadres et les travailleurs de la raffinerie. Le PDG a exprimé sa gratitude pour leurs efforts, en particulier pour le transfert réussi de la raffinerie à la propriété du groupe Sonatrach, ainsi que pour leur dévouement continu pendant la pandémie de Covid-19. Il les a encouragés à persévérer dans leurs efforts pour développer la raffinerie et améliorer sa compétitivité sur le marché international.
Une raffinerie, affirme-t-on, qui a démontré d’excellentes performances dans les domaines de l’exploitation, de la sécurité, et de la préservation de l’environnement, se traduisant par une amélioration significative de son indice de durabilité.
Dans le cadre de cette visite, toutes les unités de production, de maintenance, et de surveillance de la raffinerie ont été minutieusement inspectées, tout comme les opérations d’expédition à travers le centre de stockage et de distribution d’Augusta, l’un des trois centres gérés par la raffinerie, aux côtés des centres d’expédition de Palerme et de Naples.
Parmi les projets figurent des initiatives axées sur la préservation de l’environnement, notamment le traitement des eaux polluées résultant des opérations de raffinage pour les rendre conformes aux normes environnementales italiennes, ainsi que le remplacement des anciens équipements au gaz par des équipements électriques modernes pour réduire l’empreinte carbone de la raffinerie.