Soraya Mouloudji remplace Wafa Chaalal au ministère de la Culture et des Arts. Elle est la sixième femme à diriger ce département.
Depuis 2012, sept ministres sont passés par le ministère de la Culture. Il s’agit de Khalida Toumi, Nadia Labidi, Azzeddine Mihoubi, Meriem Merdaci, Hassene Rabehi, Malika Bendouda et Wafa Chaalal. Hassene Rabehi et Malika Bendouda sont restés une année à leur poste, Meriem Merdaci et Wafaa Chaalal quelques mois seulement. Depuis l’indépendance de l’Algérie, Khalida Toumi est la seule ministre à être restée à son poste pendant douze ans, entre 2002 et 2014.
Wafaa Chaalal a été désignée le 8 juillet 2021. Elle a été critiquée dernièrement pour des déclarations faites à la chaîne égyptienne CBC sur l’usage du français en Algérie. « En Algérie, on réfléchit en français et on s’exprime en arabe. On perd ses mots », a-t-elle dit suscitant une vague de commentaires sur les réseaux sociaux.
Elle a été également critiquée d’avoir trop tardé à relancer les activités du secteur culturel comme les festivals de cinéma d’Oran et d’Annaba, les dossiers liés au patrimoine et les projets de réforme des théâtres de l’Etat et du secteur de l’édition.
Soraya Mouloudji est une anthropologue
Soraya Mouloudji, la nouvelle ministre de la Culture et des Arts, vient du secteur de la recherche. Elle est depuis septembre 2021 directrice par intérim du CRASC (Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle) d’Oran, après avoir occupé le poste de responsable de la section des relations extérieures du centre. Elle a enseigné à l’université d’Oran entre 2003 et 2010. Elle est docteur en anthropologie et en traduction et présidente de l’observatoire national des études et des recherches sociales (ONERS).
Soraya Mouloudji, 45 ans, est auteur de plusieurs études et recherches sur notamment « la déculturation, acculturation, en Afrique » et sur les effets de la pandémie de Covid-19 sur la société et la création littéraire.
En novembre 2021, elle a organisé avec l’université d’Oran, une journée d’étude sur « la culture du vivre ensemble en paix », et participé avec l’association Santé Sidi El Houari d’Oran à un débat sur l’école et la citoyenneté.
Dernièrement, elle a signé, au nom du CRASC, une convention de coopération avec l’École supérieure algérienne des affaires (ESAA) d’Alger.
Soraya Mouloudji est la deuxième chercheuse du CRASC à être nommée ministre après Nouria Benghebrit qui a dirigé le ministère de l’Education nationale entre 2014 et 2019.
Mme Wafaa Chaalal , ex ministre la culture , n’a t elle pas dit vrai ? Sans langue de bois , elle a tapé dans là où ça fait mal. Sinon comment comprendre qu’un élève qui a fait des études en arabe pendant treize ans ( primaire-moyen et secondaire) se retrouve à faire des études en français à l’université pour les filières médicales et scientifiques.
Mais le problème ne se situe pas à ce niveau , puisque en une dizaine d’années le secteur de la culture a consommé sept ministres, c’est dire que l’approche de ce secteur est très mal abordée. L’Algérie a subit une arabisation à outrance en faisant fi de ses bases culturelles et identitaires qui sont amazighes. Toute la problématique est à ce niveau , on tente de forcer l’intronisation de l’histoire arabe pour un pays qui est réellement amazighes. Tant que le cours de l’histoire ne rejoint pas son lit naturel , il en sera ainsi de cette valse de ministres.
Apprendre a vivre ensemble ? Cette débile va chez les Chaouis pour le festival d’Imedghassen, tombeau berbere et ensuite écrase Tamazight sur une terre purement Amazigh ? Dans ce pays, l’incompétence et l mauvaise foi se cultivent comme des patates
Comment osez-vous la traiter de débile alors que c’est une chercheuse attitrée et enseignante à l’université.