Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a annoncé la révision prochaine de la loi relative aux partis politiques, soulignant que le dénominateur commun de l’ensemble des formations politiques, quelles que soient leurs tendances, doit être “l’unité nationale et la Déclaration du 1er Novembre”.
Lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée samedi soir sur les chaînes de télévision et stations de radio nationales, le président de la République a précisé que la loi relative aux partis politiques sera révisée, soulignant que les partis “sont libres de tracer leurs propres programmes politiques, mais doivent avoir pour dénominateur commun, l’unité nationale et la Déclaration du 1er Novembre, qui appelle à l’édification d’un Etat démocratique et social”.
“Tout ce qui est de nature à renforcer le front intérieur et qui relève de la ligne nationale est le bienvenu”, a-t-il soutenu. Il a, à ce propos, appelé à “en finir avec les vieilles méthodes” dans l’activité partisane pour se focaliser sur “l’action efficace reposant sur la mobilisation des militants dans la rue, qui, depuis le Hirak authentique et béni, ne saurait être déviée de sa trajectoire”.
Dans le même sillage, le Président Tebboune a évoqué quelques points de divergence avec des partis politiques concernant des questions sur lesquelles, a-t-il dit, “il ne peut être d’accord”, comme l’appel de certaines formations politiques à la libération des personnes impliquées dans des affaires de dilapidation et de détournement de derniers publics vers l’étranger si elle coopèrent pour leur récupération.
“Celui qui a volé doit payer” car, au-delà de l’aspect financier, c’est une question morale, a affirmé le président de la République. Et de relever que les investigations menées dans le cadre des dernières élections des assemblées élues, notamment l’Assemblée populaire nationale (APN), avaient révélé “la tentative de la Issaba (bande) de présenter 750 candidats corrompus pour accéder au Parlement”.
Pour le Président de la République, le volet social est également un autre point de désaccord avec certains partis. A ce propos, il a déclaré : “nous avons réalisé beaucoup de choses que personne n’avait pourtant revendiqué, et ce, partant de notre souci de redistribuer les richesses du pays aux citoyens équitablement.