Transports: Ouverture d’une ligne maritime entre Alger et Doha avant la fin 2022

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Transports: Ouverture d'une ligne maritime entre Alger et Doha avant la fin 2022
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En visite d’Etat au Qatar, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé un projet d’ouverture d’une ligne maritime entre Alger et Doha.


Une ligne pour le transport des marchandises et des voyageurs. Le projet sera concrétisé avant la fin de l’année 2022. Rencontrant les représentants de la communauté algérienne établie au Qatar, dimanche 20 février au soir, le chef de l’Etat  a évoqué le projet d’extension du port en eau profonde de Djendjen qui est situé à 10 km de  Jijel. « Djendjen doit devenir le port d’Afrique, raccordé au réseau ferroviaire qui s’étend vers le continent », a-t-il déclaré.


A Doha, le président Tebboune a eu des discussions avec les responsables qataris pour le développement de projets dans les secteurs des infrastructures de base et des chemins de fer. Il est ainsi question de développer le réseau ferroviaire et de l’étendre vers le sud et le sud-ouest du pays, vers Tamanrasset et Adrar, et vers le Niger voisin.

Plusieurs accords signés à Doha


Tebboune a indiqué que l’Algérie et le Qatar souhaitent renforcer la coopération dans les secteurs de la construction des villes et de l’agriculture. Dimanche 20 février, les deux pays ont signé  à Doha des mémorandums d’entente et des accords de coopération dans les domaines de la justice, du développement social et de la famille et de l’enseignement.


Selon l’APS,  Abdelbaki Benziane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Buthaina Bint Ali Al Jabr Al-Nuaimi, ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur du Qatar, ont procédé à la signature du deuxième programme exécutif en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique et technologique « en vertu de l’accord de coopération dans les domaines éducatif et scientifique entre les deux pays pour les années scolaires (2022-2025) ».


Un accord portant sur l’établissement de concertations politiques et la coordination entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays a été également signé.


« Les exportations hors hydrocarbures atteindront 7 milliards de dollars en 2023 »


Lors de la rencontre avec les Algériens établis au Qatar, le président Tebboune a déclaré que  l’Algérie était le seul pays de la région à ne pas avoir de dette extérieure. « Le montant des exportations hors hydrocarbures est de 4,8 milliards de dollars en 2021, les exportations hors hydrocarbures atteindront 7 milliards de dollars l’année prochaine, avec l’ambition d’atteindre 15 milliards de dollars dans les années à venir, pour s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures », a annoncé le chef de l’Etat.


Il a ajouté que la lutte contre l’argent sale se poursuivra et a promis l’amélioration du climat d’investissement et la prise en charge des préoccupations sociales.


Tebboune a appelé les Algériens de l’étranger à s’unir et à créer une force d’innovation et de soutien à l’économie de leur pays. « Ils doivent devenir la locomotive. Nous avons créé une institution pour rassembler les Algériens de l’étranger, elle n’est pas encore prête à 100 %. Mais, la balle est dans votre camp. Vous pouvez vous rassembler à Alger. Et nous soutiendrons ce que vous décidez », a-t-il dit.


« L’insulte n’a aucune utilité, provoque la violence »


« Je vous promets que nous n’allons jamais abandonner la voie de la démocratie et de la démocratie responsable. c’est cela la base. Mais, il faut qu’on s’entende sur la définition de cette démocratie. Il ne s’agit pas de faire ce qu’on veut. Votre liberté s’arrête là où comme celle de l’autre », a déclaré le chef de l’Etat.


Et d’ajouter :  « l’insulte n’a aucune utilité, provoque la violence. Nous avons vécu la violence verbale qui est passée à la violence physique. Cela a provoqué la mort de 250.000 personnes. On ne reviendra jamais à cela. C’est définitif. Vous pouvez faire ce que vous voulez dans votre pays mais dans le respect des lois de l’Etat. On construit l’Algérie démocratique et sociale. La démocratie est nécessaire, c’est une exigence des chouhadas ».

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