Tunisie, Mauritanie, Grande-Bretagne, Etats-Unis, Allemagne, Qatar, Chine ou encore Japon… Le département de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) multiplie les accords de coopérations à l’international. « Plus de 75 accords internationaux ont été signés, notamment durant la pandémie », annonce, ce mercredi matin, Arezki Saïdani, directeur de la coopération au MESRS, dans l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
L’université algérienne s’ouvre, de plus en plus, à l’étranger. Objectif : moderniser l’enseignement et développer la recherche. Cette redynamisation de la coopération obéit à « la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé l’Université à s’ouvrir aussi bien sur son environnement national qu’international », explique le responsable.
Améliorer l’employabilité des diplômés de l’université
Pour mettre en œuvre cette orientation, le MESRS vise plusieurs objectifs. D’abord : « améliorer la qualité de la formation et sa pertinence pour que l’université algérienne puisse former des cadres qui disposent des compétences scientifiques, techniques et managériales, capables de s’insérer dans le secteur socio-économique et de s’adapter aux évolutions du marché du travail, qui devient de plus en plus complexe », détaille M. Saïdani
En second lieu, il s’agit de renforcer la recherche scientifique. Pour le responsable de la coopération, il faut appliquer la recherche à tous les domaines. « La recherche fondamentale conjuguée à la recherche industrielle, constituent le vecteur essentiel pour promouvoir la recherche et trouver des solutions pratiques dans les domaines industriel, agricole ou autre. » Selon lui, « le défit face à la mondialisation, c’est l’indépendance économique.»
1098 conventions interuniversitaires internationales signées
L’Algérie multiplie également les accords interuniversitaires, qui lient les universités algériennes à des universités étrangères. « Le MESRS compte 1098 conventions interuniversitaires internationales, auxquelles s’ajoutent 678 conventions en cours d’études », annonce Arezki Saïdani. « Un chiffre impressionnant », commente-t-il, auquel s’ajoutent les quelques 3000 manifestations scientifiques internationales organisées chaque année par le MESRS. Ce programme a été chamboulé par la pandémie. Pour autant, « le MESRS a pu en organiser 334, en partenariat avec 107 pays et avec la participation de 2384 enseignants chercheurs étrangers », précise le directeur de la coopération.
Avec tous ces chiffres , on est tenté d’aller voir le classement des universités algériennes , au niveau mondial . Quelles sont les meilleures universités algériennes pour l’année 2022 ? Dans ce classement , la liste comprend 1.750 universités se basant selon treize (13) critères dont la performance de recherche universitaire et la réputation mondiale et régionale . Déjà au niveau africain , ce sont les universités sud-africaines ainsi qu’égyptiennes qui dominent le TOP-10 des meilleures universités . Loin derrière se classe la meilleure université algérienne en l’occurrence Badji Mokhtar-Annaba. Elle prend la 52e place africaine (1517e rang mondial). L’USTHB y figure également et arrache la 53ᵉ place africaine, 1604ᵉ à l’échelle mondiale.
On comprend aisément que l’université algérienne est encore trop faible pour récolter autant d’accords internationaux.
Aujourd’hui , 60 ans apres l’indépendance, l’étudiant est considéré comme un être assisté en lui offrant un transport, une chambre et un repas quasi gratuitement , ceci avec une bourse minable.
Pour en faire des hommes et des futurs cadres responsables , il faudrait lui attribuer une bourse de 50 000 DA trimestrielle et lui faire payer le transport , la chambre et le repas au prix lui permettant d’avoir un excellent transport , une excellente chambre et un excellent repas. Il faudrait en quelque sorte le responsabiliser en lui donnant cette possibilité de gérer sa bourse.
Ce n’est qu’un signe d’amélioration des conditions de vie .
Quant au domaine pédagogique , laissons l’étudiant choisir sa filière après l’obtention du BAC . S’il faufrait organiser des concours d’accès à certaines facultés très prisées , il faudrait le faire , mais seul l’étudiant doit choisir sa filière et donc son futur. De plus , pourquoi ne pas introduire certaines matières , notamment scientifiques, au Lycée en langue d’études à l’université afin de faciliter le cursus scientifique universitaire .
C’est ainsi qu’un climat serein reviendrait au sein de l’université