Le vaccin AstraZeneca change de nom

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Le vaccin AstraZeneca change de nom
Le vaccin AstraZeneca change de nom
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L’Agence européenne du médicament a approuvé le 25 mars dernier le changement de nom du vaccin suédo-britannique AstraZeneca, qu’il convient désormais d’appeler Vaxzevria. 

Le vaccin AstraZeneca a été suspendu dans plusieurs pays européens , une mesure par crainte d’effets secondaires.

Un groupe de surveillance a exprimé sa «préoccupation quant au fait qu’AstraZeneca a pu utiliser des informations obsolètes lors de cet essai» aux États-Unis, «ce qui peut avoir abouti à une estimation incomplète de l’efficacité» du vaccin, a indiqué l’Institut national des maladies infectieuses et des allergies (NIAID), qui supervise des essais cliniques de vaccins.

Le laboratoire AstraZeneca avait défendu son vaccin, affirmant qu’il était efficace à 80% contre le Covid chez les personnes âgées et n’augmentait pas le risque de caillots, après des essais cliniques de phase III menés aux États-Unis, avec 32.449 participants.

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Le vaccin du suédo-britannique AstraZeneca est efficace à 79% pour prévenir le Covid-19 symptomatique dans la population générale et à 100% pour empêcher les formes sévères de la maladie et l’hospitalisation, avait ajouté le laboratoire après ces essais cliniques.

Le vaccin concurrent développé par le laboratoire Pfizer/BioNTech a quant à lui été suspendu mercredi « par précaution » par les autorités sanitaires de Hong Kong et de Macao en raison d’un emballage « défectueux » de flacons, sans que ce défaut ne présente de risque au niveau sanitaire, ont précisé les deux territoires.

En Algérie, aucune complication n’a été signalée à cause du vaccin AstraZeneca

Le professeur Riad Mahyaoui avait indiqué à la chaine 3 de a radio nationale. « Aucune complication de ce vaccin n’a été enregistré pour l’instant lors des campagnes de vaccination en Algérie », a-t-il déclaré

Le médecin rassure quant à l’utilisation du vaccin AstraZeneca, « des études sont en cours, on suit l’actualité de très près. Ce qu’on a utilisé comme vaccins d’AstraZeneca jusqu’à maintenant, n’ont pas résulté à des problèmes ».

Selon le Pr Mahyaoui, la suspension du vaccin est due à une inquiétude suite à des effets secondaires constatés chez certains sujets, tels que la Thrombose Veineuse », mais poursuit-il, « il n’y a pas de lien de causalité des effets secondaires du vaccin sur la thrombose veineuse, ils n’ont pas prouvé que c’est en rapport direct avec le vaccin, des études sont en cours, on reste vigilants ».

Covid-19, la « Terrible » augmentation

Au Brésil, deuxième pays le plus endeuillé par la pandémie derrière les Etats-Unis, la barre des 3.000 décès quotidiens dus au Covid-19 (3.251) a été franchie mardi pour la première fois, portant le bilan total des morts à 298.676.

Alors que la vaccination patine, l’explosion des contaminations dans ce pays de 212 millions d’habitants met le système de santé sous pression : le taux d’occupation des services de réanimation dépasse 80% dans la majorité des 27 Etats brésiliens et les réserves d’oxygène pour les cas graves ont atteint des niveaux « préoccupants » dans six Etats.

La situation préoccupe les pays limitrophes: l’Organisation panaméricaine de la santé – qui dépend de l’Organisation mondiale de la Santé – a mis en garde mardi contre la « terrible » augmentation des cas de Covid-19 au Brésil, « qui a des conséquences sur les pays voisins » d’Amérique du Sud.

Au Paraguay – où la présence du variant brésilien est suspectée – l’augmentation du nombre d’infections place les hôpitaux au bord de la rupture et pousse les familles à s’endetter pour payer les soins à leurs proches.

« Il n’y a pas de matériel ici, il n’y a pas de médicaments, des gens vendent leurs maisons aux enchères pour payer des soins pour leurs proches ! », se lamente Edi Gomez devant l’hôpital Ingavi, près d’Asuncion.

En Colombie, l’augmentation des contaminations et des morts a conduit le président Ivan Duque à annoncer des couvre-feux nocturnes et des restrictions dans les zones les plus touchées. Le risque est de « perdre le contrôle » de la pandémie, selon plusieurs experts pour lesquels un reconfinement ne doit pas être tabou.

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