L’Institut Pasteur d’Algérie a publié un communiqué ce samedi, apportant des précisions sur les mesures à suivre en cas de suspicion de variole du singe. Cette maladie, causée par un virus de la famille Orthopoxvirus, est similaire à la variole humaine. L’Institut Pasteur a souligné que la variole du singe peut se transmettre de plusieurs manières, y compris d’humain à humain, d’animal à humain, et parfois de l’environnement aux personnes par le biais d’objets ou de surfaces contaminés. L’infection, selon l’Institut, peut entraîner des complications potentiellement graves.
La transmission de la variole du singe d’humain à humain se fait principalement par contact étroit avec une personne infectée. Cela peut se produire par le biais de grosses gouttelettes respiratoires ou par contact direct avec des liquides corporels provenant de lésions cutanées, des croûtes, des vêtements, de la literie ou des serviettes contaminés. Lorsque la transmission se fait d’animal à humain, elle peut survenir par contact physique avec un animal infecté, son sang, ou en consommant la viande de cet animal. Les griffures ou morsures d’animaux infectés sont également des vecteurs de la maladie. En ce qui concerne la transmission de l’environnement à l’humain, le virus peut se propager par contact avec des objets ou des surfaces contaminées. Il existe également un risque de transmission de la mère au fœtus via le placenta, ou d’un parent infecté à son enfant pendant ou après la naissance par contact cutané.
Les symptômes de la variole du singe incluent des fièvres, de violents maux de tête, des douleurs musculaires, de la fatigue, un gonflement des ganglions lymphatiques et des éruptions cutanées ou des lésions qui peuvent être plates ou légèrement surélevées. Ces lésions sont remplies d’un liquide clair ou jaunâtre et peuvent ensuite former une croûte.
Pour prévenir la variole du singe, l’Institut Pasteur recommande de se laver régulièrement les mains avec du savon ou des solutions hydroalcooliques, d’éviter tout contact avec des animaux susceptibles d’héberger le virus, et de se tenir à l’écart des matériaux et objets contaminés. L’isolement des personnes infectées et l’utilisation de masques respiratoires sont également préconisés pour limiter la propagation de la maladie.