La prise en charge des troubles de l’infertilité a été au cœur d’un débat lors d’un webinaire organisé le 3 octobre. Les spécialistes, qui ont animé ce webinaire, affirment que « les couples tardent à consulter par manque d’informations ou peur du diagnostic ».
Ce premier webinaire grand public a été organisé par le ministre de la Santé de la Population et de la réforme hospitalière, en collaboration avec la Société Algérienne de médecine de la reproduction (SAMERE) et l’Association Algérienne pour la planification familiale, et le laboratoire Allemand Merck.
La présidente de la SAMERE, Chahnaz Hadj Slimane, a affirmé dans son intervention, que 20 % des couples qui consultent des spécialistes quotidiennement, viennent pour des troubles de la fertilité. Néanmoins, les couples tardent souvent à consulter par manque d’informations, ou par appréhension du diagnostic.
«55% des femmes algériennes commencent leurs traitements FIV après 35 ans, alors que l’âge est un facteur déterminant. Comme je le répète souvent, plus le diagnostic est fait précocement, plus on optimise les chances à ces couples à concevoir » précise-elle.
Elle ajoute qu’une prise de conscience des couples reste la clé de la réussite de ce parcours.
Pour sa part, le directeur général de Merck pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest, Moncef Meklati, , a indiqué que « Merck prend son engagement à cœur et intervient dans l’information et sensibilisation du grand public, la mise à disposition de solutions thérapeutiques et dans les formations médicales continues des professionnels de santé ».
Pour les organisateurs, «ce webinaire est une première en Algérie et représente une occasion unique pour apporter des éclaircissements sur les causes de l’infertilité, les idées reçues et la prise en charge disponible aujourd’hui en Algérie ».